Joanie Maxylia
Dumas

mon caractère ... Un cœur tendre dans un corps de jeune femme fragile. Je sais c’est bien mignon tout ça mais pourtant c’est bel et bien la vérité. Je suis tout ce qui a de plus enviable, gentille, généreuse, sociable et toujours de bonne humeur, enfin … Le jour où je suis de mauvaise c’est que il y a vraiment un énorme souci et surtout un conseil ne vous mettez pas dans mon chemin car quand j’explose, j’explose ! Point négatif ? Il en faut bien deux ou trois. Il m’arrive d’être têtue, je n’en fait qu’a ma tête lorsqu’une situation m’échappe, j’ai parfois du mal à avouer que j’ai tord. J’aime aussi la perfection, j’aime que tout soit en place et parfais sinon je fais une crise de nerf quitte même à ce qu’on me prenne pour une folle. Caractère Généreuse Sociable Souriante Têtue Lunatique Trop perfectionniste

« Mon Histoire; » Été 1997 à Montréal au canada. Je m'en souviens comme si c'était hier, car il me semble que hier encore je pouvais dire " je t'aime papa ". « Je serai là à ton retour, promis jurer » m’avait-il dit sans craindre le pire. Je savais qu’il ne serait pas là, jamais plus il ne sera. Pourtant je m’efforçais de croire ses paroles, par espoir, par peur de souffrir ou de tomber dans la dépression … Je savais que c’était la dernière fois, la dernière fois que je voyais ce visage, la dernière fois que je voyais son sourire qui me faisait fondre et aussi la dernière fois que je sentais sa peau sur la mienne et son odeur parsemé d’eau de toilette. Je souffrais d’amour et de tendresse, ma vie prenait une tournure qui me plaisait pas du tout pourtant je ne cessais pas de me répéter sans cesse que tout allaient bien se passer, qu’il allait revenir et pourtant les jours et les semaines défilaient et rien ni personne ne passait cette porte que je ne pouvais m’empêcher de fixer pendant des heures. Comment expliquer ce profond mal être lorsqu’une personne vous manque et combien même elle est utile à votre vie, votre épanouissement ? Ce père parti faire la guerre à l’autre bout de monde, j’ai toujours su que son métier était dangereux, mais c’est cet été 1996 que je l’ai enfin compris quand le téléphone fixe se mit à sonner en plein milieu de la nuit. C'était une mauvaise nouvelle, je me souviens encore que cette nuit là fut courte et pleine de larmes. Les deux années qui ont suivit la mort de mon père à la guerre on été des plus tristes, la vie n’avait plus aucuns sens ni pour moi ni pour ma mère. Je ne foutais plus rien en cours, d’ailleurs à cause de ça j’ai redoublé une année, ma maman en avait marre de moi, elle en pouvait plus ! Elle m’a donc envoyé en pension quelques mois puis m’a reprise le 18 Août 1999 en prétextant que je lui manquais, seulement je savais ce qu’elle manigançait, la maison était remplie de cartons. 19 Août 1999. « Maman ! Je veux rester à Montréal, tous mes amis sont ici ! » Criais-je. « Je sais chérie, mais écoute la vie ici ne rime à rien, je pense sans arrêt à ton père et puis tu te referas de nouveaux amis là-bas à Quebec ». J’étais loin de me douter qu’un jour je partirais de cette endroit qui me rappelait tant de souvenirs avec mon père, je ne voulais pas partir mais je n’avais guère le choix. Une nouvelle vie s’offrait à moi, effacer pour mieux recommencer comme je dis toujours mais à la seule condition ne jamais oublié Montréal et tout ce qui s’est passé là-bas. Mon père j’y pense énormément mais il faut avancer. Malheureusement pour moi alors que j’étais en dernière année de lycée, mon grand amour que j’avais connu quelques mois avant se tua dans un accident de voiture. La vie s’écroulait une nouvelle fois, perdre les deux seul hommes que j’avais dans la vie fut une épreuve des plus insurmontable.