Virginie Ariane
Duclos

mon caractère ... Quand vous pensez me connaître , je vous montre toujours que vous ne me connaissez pas vraiment. Je suis née dans une famille assez aisée, donc j'ai toujours tout eu ce que je voulais. Je ne suis pas habituée de me faire dire non. J'aime avoir raison et avoir ce que je veux. En m'écoutant parler, vous vous dites que je suis qu'une snobe et encore. Par contre, je vous rassure, je n'ai pas que des défauts. Je suis déterminée à réussir dans la vie, j'aime montrer aux autres ce que je suis vraiment capable de et la plupart du temps, cela en surprend plusieurs. Vous me sous-estimez, ce que vous ne savez pas c'est que je fais du sport depuis que je suis petite et j'ai toujours bien réussi à l'école. Je dois avouer que j'ai beaucoup d'amis et que je n'ai jamais été très fidèle en amour, mais je reviens toujours à la même personne, Alex. Il est mon aimant, je ne suis jamais capable de rester loin de lui, même si j'essaye et lui aussi. Caractère Déterminée Sportive Souriante Princesse Têtue Fêtarde GROUPE : je suis fière de mon québec.

« Mon Histoire; » Pour savoir pourquoi je suis devenue qui je suis aujourd'hui, il faut regarder mon enfance. Je suis née dans une famille où mes parents n'avaient eu que des garçons avant moi. J'ai donc toujours été la petite princesse de mes parents, en plus mes grand frères ont quelques années de plus que moi. Enfin bref, je les appelle mes frères, mais en fait, ils sont plutôt mes demi-frères. Je suis née du deuxième mariage de mon père. Mon père est un homme d'affaires prospère, mais il a toujours trop aimé les femmes. Il y a eu sa première femme qui est la mère de mes deux demi-frères, sa deuxième femme qui est ma mère et en ce moment, il est en couple avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Il a toujours aimé les femmes plus jeunes que lui, car aujourd'hui, il a 55 ans et ma mère en a 40. Comme vous l'avez compris, mes parents sont divorcés. Je n'ai aucun souvenir des deux encore mariés. Ils ont divorcés, je devais avoir 2-3 ans. Par contre, je retiens des deux. J'ai beau être le portrait craché de ma mère, j'ai le caractère de cochon de mon père, comme dirait ma mère. J'ai vécu une bonne partie de ma vie avec ma mère. Mon père n'a pas eu la garde partagée, car il était trop souvent parti en voyage d'affaires. Je le voyais quand il était dans les environs, des fois une fin de semaine sur deux ou pendant les vacances. Avec ma mère, on a souvent des opinions différentes, alors cela finit souvent en cri ou en reproches, mais on finit toujours pour se réconcilier. J'aime ma mère plus que tout. Je n'ai jamais manqué de rien, je suis née à Montréal et j'y ai vécu une bonne partie de ma vie dans la même maison dans Westmount, que mon père a cédé à ma mère au divorce, avec une pension alimentaire pour moi. Il y a quatre ans environ, ma mère a rencontré un homme, celui qui est son mari aujourd'hui. Lui habitait à Québec, alors que nous nous habitions à Montréal. Ma mère voulait déménager, mais je n'étais pas d'accord, j'avais tous mes amis à Montréal et j'aimais bien ma vie ici. La situation s'est aggravée quand mon père s'en est mêlé. Ce n'était sûrement pas la meilleure idée. Il voulait que j'aille habiter avec lui. «J'ai la garde de Virginie, donc si je décide qu'on déménage, elle va venir avec moi.» «Tu ne peux pas l'obliger à venir avec toi, c'est ma fille aussi.» «Il est hors de question qu'elle aille vivre avec toi, tu n'es jamais là. Elle est trop jeune pour vivre toute seule.» «Qu'est-ce qui te dit que ta relation va durer? Tu ne te souviens pas de ta dernière? Ca a duré quoi 2 mois?» Les coups bas continuaient à arriver pendant sa conversation. Ma mère finit en pleurs et mon père partit en claquant la porte. Une chance pour moi, je n'ai pas eu à déménager tout de suite. Par contre, ce n'était que partie remise. Ma mère se maria donc avec l'homme de Québec. J'étais contente pour ma mère. Elle était heureuse, mais moi je devais changer ma vie, passée des écoles privées avec des uniformes et des étudiants qui avaient la même classe sociale qu'elle à une école publique de Québec. Je ne croyais pas aimer l'endroit, mais bizarrement, je me suis bien intégrée. Quelques semaines après mon arrivée, j'avais déjà beaucoup d'amies et même un copain, William. Lui et moi, on s'est rencontré dans un party qu'une de mes nouvelles amies avait fait pour sa fête. Les deux s'étaient retrouvés à s'embrasser durant le jeu de vérité ou conséquences. Jeu que d'habitude, je trouvais poche, mais finalement cela avait bien tourné. William était gentil avec moi, il faisait toujours attention à moi et il n'était pas laid à regarder non plus. Le party était le vendredi soir, on s'est revu durant le week-end et le lundi, tout le monde savait qu'ils étaient un couple. J'étais sur un nuage, j'avais rencontré un jeune homme qui me faisait sentir belle et qui commençait à compter de plus en plus pour moi. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer. Je me souviendrais toujours de cette phrase, que William avait dit. «Hey! Alex vient voir, faut que je te présente Virginie!» Je tenais Willy, comme je l'appelais, par la main. Il voulait me présenter à son meilleur ami. J'étais impatiente de voir qui c'était . J'étais gênée de le rencontrer, car William m'en avait parlé pendant le week-end. Mais je ne m'attendais pas à cela. Je n'avais jamais vécu ce sentiment dans ma vie. J'avais eu plusieurs chums avant William, mais quand mon regard croisa celui d'Alex, j'ai senti quelque chose que je n'avais jamais senti avant. J'avais de la difficulté à le quitter des yeux. Au début, je croyais que ce n'était qu'une forte attirance physique qui allait arrêter en le connaissant. Mais ce n'était que plus fort avec le temps. Et ses regards qu'il me lançait ne m'aidait pas. Des fois, j'avais juste envie de lui sauter dans les bras. Mais j'étais avec William. Je l'aimais enfin je croyais, mais avec le recul j'aimais surtout la façon qu'il me faisait sentir quand j'étais avec lui. Comme si j'étais la seule fille sur terre. Avec Alex, c'était différent. Je voyais bien son côté impulsif et agressif. Plusieurs fois, j'aurais aimé le calmer en plus prenant la main, mais je ne le vis pas. La journée où tout a dérapé est celle où j'ai embrassé pour la première fois Alex. Je ne pouvais pas le laisser partir. Il me disait qu'on ne pourrait plus se voir et je ne le voulais pas. J'avais beau croire aimer deux jeunes hommes en même temps, je ne voulais pas en perdre un. Ce moment va me marquer à jamais, ce baiser, j'avais jamais rien ressenti de telle. Les feux d'artifices comme disait mes amies. Je ne l'avais jamais vécu, mais maintenant que je l'avais vécu, je ne voulais pas le perdre. Au début, je crus qu'il allait peut-être me repousser, mais finalement Alex ne le fit pas. Après ce baiser, je ne pus pas résister à avoir une relation secrète avec lui. Je savais que ce n'était pas correct pour William, mais je n'y pouvais rien. Je voyais William à l'école le jour et le soir, je rejoignais souvent Alex au parc du quartier comme nous habitions dans le même quartier. Cela n'aurait pas pu durer. Alex me poussa un ultimatum. Soit c'était lui ou William, mais pas les deux. Je me sentais plus que mal. Ce fut la première fois que moi et Alex, on se chicanait. Je finis en pleurs et avant qu'Alex parte, je réussis à dire quelques mots. «Tu ne peux pas me demander de faire ce choix. Ce n'est pas correct. Toi et moi, c'est différent et tu le sais aussi bien que moi.» C'était comme si ce soir-là, Alex savait que ce serait une des dernières fois. La fois d'après quand je le vis, il s'excusa, il s'en voulait d'être aussi impulsif. Je ne lui en voulus plus. La fin de l'année approchait. On parla de ce qu'on allait faire de notre été et avant de se quitter, il m'embrassa pour me souhaiter bonne nuit et William arriva à ce moment. Il était si en colère, je ne pouvais pas lui en vouloir. Moi je pleurais, car je me sentais mal. Alex essayait de rattraper William pour se faire pardonner. Je n'ai plus revu William depuis ce jour-là. Il m'évitait et je ne put pas lui en vouloir, c'était de ma faute. Je croyais à ce moment qu'Alex et moi allions pouvoir vivre notre amour au grand jour. Je l'aimais beaucoup plus que moi-même je pouvais l'imaginer. Mais il n'était plus le même. Il me laissa lui aussi à son tour. Je devais me remettre de deux ruptures, mais la plus difficile fut avec Alex. Je pleura des jours et des jours. Il m'aimait, mais voulait privilégier son amitié avec William. Quand il m'avait quitté, je n'ai pas été capable de dire un seul mot pour l'en empêcher. Je voulais croire qu'il reviendrait vers moi, mais non. Je voulais partir de Québec. Je finis donc mon année le plus discrètement possible. J'étais en secondaire 5, je finis mon secondaire, j'alla au bal, mais juste avec mes amies. Je vis Alex, mais cela me fit trop de mal pour aller le voir. J'aurais voulu danser avec lui. J'étais assez vieille pour prendre mes propres décisions, donc je décida de retourner à Montréal pour mes études, dans un collège privé pour le cégep au Collège Jean-de-Brébeuf. Même si j'ai essayé, je n'ai pas réussi à oublier Alex. Son visage, son regard et sa façon d'agir me reviennent souvent en tête. Cela faisait deux ans que je n'ai pas eu de ses nouvelles. Mais je suis de retour à Québec, j'ai été acceptée à l'université Laval. Je vais pouvoir vivre avec ma mère à nouveau. Ce que ma mère et mon père ne savent pas est que j'ai été acceptée à McGill et à UdeM, mais je ne pouvais plus sentir la nouvelle blonde à mon père qui était toujours sur mon dos. En plus, j'ai revu Alex, il y a une semaine et je ne fais que penser à lui maintenant. Chaque jour, je me dis que je devrais lui écrire, mais j'abandonne l'idée chaque fois de peur qu'il soit passé à autre chose.